Épisode #118: Invasion Royale des papillons monarques
Aujourd’hui, nous vous entretiendrons d’un sujet plutôt inusité, à tout le moins méconnu de la grande majorité des gens. Je vous parlerai donc de papillons, mais pas n’importe lequel des papillons : le papillon Monarque du Sanctuaire Mariposa de EL Rosario dans le Michòacan au nord de Zitacuaro!
Il existe quelques 20,000 espèces différentes de papillons dont 700 en Amérique du Nord seulement. Il y en a de toutes tailles, allant de l’énorme Ornithoptera alexandrae de Nouvelle-Guinée qui peut atteindre 25 cm (10 pouces) de l’extrémité d’une aile à l’autre…
L’énorme Ornithoptera alexandrae de Nouvelle-Guinée!
tandis que le bleu pygmée de l'ouest (exilis Brephidium) avec une envergure de 1,5 centimètre, est le plus petit des papillons.
Les nombreuses rangées de minuscules écailles superposées donnent aux ailes leurs couleurs et leurs motifs. Ces écailles ont valu au papillon son nom scientifique « lépidoptères », du grec signifiant « ailes écailleuses ». .
Les lépidoptères.
Chaque espèce révèle des couleurs et des motifs qui lui sont propres dont certains ont une utilité. De nombreux papillons arborent de brillantes couleurs chatoyantes et des motifs « tape-à-l’œil », ce qui les aide à reconnaître les autres membres de leur espèce et à trouver un partenaire. Certains sont beiges ou marbrés pour mieux se fondre à leur environnement et ainsi échapper à leurs prédateurs. Les ailes de certains papillons servent d’habile déguisement; par exemple, les ailes du vice-roi imitent les ailes du Monarque par leurs couleurs et leurs motifs. Les oiseaux ne mangent normalement pas les monarques car ils ont mauvais goût, vous comprendrez un peu plus loin pourquoi.
Les écailles sur les ailes des papillons ont une autre utilité. Si vous avez déjà touché l’aile d’un papillon, vous avez remarqué qu’il se déposait une fine poudre sur vos doigts. La poudre provient des écailles qui se détachent plutôt facilement. Quelle utilité y a t-il à cela? Eh bien, ceci permet au papillon de s’extirper facilement des toiles d’araignées. Les écailles collent à la toile mais le papillon, lui, peut s’envoler! Lorsqu’un papillon se pose sur une fleur, il sait immédiatement si son repas sera succulent ou non, parce que ce dernier goûte avec ses pattes grâce à des récepteurs gustatifs situés sur ses pattes avant! Lorsqu’un papillon trouve une fleur qui a bon goût, il déroule sa langue, appelée trompe, en forme de tube et aspire le nectar.
La vie d’un papillon adulte est courte. Un grand nombre d’espèces ne vit que quelques semaines bien que certaines autres vivent jusqu’à 18 mois. Pendant ce court laps de temps, la tâche la plus importante d’un papillon consiste à se reproduire, complétant un cycle de vie qui produira encore plus de papillons de son espèce car, après l’accouplement, les femelles pondent entre 50 et 1,000 œufs sur des plantes ou près des plantes qui fourniront de la nourriture au petit, la larve, après l’éclosion.
Parti de Taxco, nous croiserons les villes abritant les grottes de Cacahuamilpa ainsi que les eaux thermales de Ixtapa de la Sal. Ce chemin se révèlera tout à fait charmant par ses vallées, ses paysages panoramiques saisissants tapissés de conifères et émaillé de petits villages, sans compter que la route est tellement belle qu’on croirait que le revêtement en asphalte a été refait en entier il y a moins de 2 ou 3 ans. Des amis à qui nous avions demandé par Internet la qualité de la route nous en avaient fait l’éloge. Quelques heures plus tard, nous arrivons donc à Ocampo, d’où nous pouvons, 14 km plus loin, atteindre le Sanctuaire Mariposa El Rosario des Papillons Monarques, une des 10 merveilles naturelles du monde et sûrement l’une des plus spectaculaires à ce qu’on dit!
Pendant l’été, le papillon Monarque vit dans le Nord des États-Unis et dans le centre Sud du Canada dont le Québec.
Lorsque vous regarderez la photo qui est jointe à ce reportage, vous reconnaîtrez là un papillon qui vous sera familier. De là, il effectue sa migration annuelle par un impressionnant voyage de plus de 4,000 km à la recherche d’un climat doux et favorable à son hibernation et à sa reproduction. La région Est de l’État du Michòacan, particulièrement les municipalités d’Angangueo, Ocampo et de Zitacuàro, offre les conditions les plus favorables pour le papillon Monarque. Pendant plusieurs années, l’on croyait que le Monarque passait les mois d’hiver sous des climats tropicaux et sous-tropicaux mais la question qui se posait était : OÙ ? Cela demeura un mystère jusqu’en 1975 où une patiente recherche débutée en 1938 trouva son dénouement lorsqu’un zoologiste canadien du nom de Fred Urquhart trouva le lieu de résidence d’hiver des papillons Monarques. À la surprise de plusieurs, c’était dans un climat plutôt froid parmi les vertes forêts à une altitude moyenne de 10,400 pieds (plus de 3,200 mètres) dans les majestueuses montagnes de la Sierra Madre occidentale….. au Mexique! Durant ses observations, Urquhart pût déterminer que le Monarque ne vole que durant le jour n’utilisant ses heures nocturnes qu’à se nourrir. Il vole à une vitesse moyenne de 13 milles (22 km) à l’heure, à une hauteur pouvant aller jusqu’à 160 pieds au-dessus de plaines et jusqu’à 30 pieds au-dessus des montagnes. Mais la chose la plus surprenante est que pas un seul de ces 20 millions de papillons ne complètera le voyage aller-retour puisque cet insecte ne vit que quelques mois! Donc, ceux qui arrivent au Sanctuaire sont les descendants de ceux qui ont quittés le printemps précédent! Comment alors ces papillons arrivent-ils à retrouver leur chemin de retour au Mexique sur une si longue distance alors qu’ils n’ont jamais effectués ce trajet auparavant? Cela demeure toujours un mystère encore de nos jours. Le Monarque se nourrit d’une plante alcaloïde appelée « langue de vache » qui est poison pour les autres espèces dont les oiseaux qui sont les prédateurs de ces papillons. Une fois le Monarque avalé, le cœur de l’oiseau se met en accéléré causant ainsi sa mort. Voilà une heureuse forme de protection, n’est ce pas?
Durant la saison des amours, le mâle, suite à son long voyage, utilise ses dernières réserves d’énergie pour s’accoupler et finalement mourir peu de temps après. Les femelles déposent leurs œufs dans la plante alcaloïde que les autres papillons nourrissent. Environ 10 jours plus tard, les chenilles tout à fait formées émergent, s’attachent à une branche d’où elles tissent leur cocon soyeux pour compléter leur « chrysalide » pour devenir de magnifiques papillons
La chaine de boutiques diverses avant d’entreprendre notre voyage à pied vers les hauteurs!
Depuis le temps que j’en entendais parler, j’avais donc hâte de voir ces fameux Monarques dans leur habitat naturel. Mais la récompense sera ardemment gagnée. Après une petite randonnée de 15 minutes en cheval, c’est à pied, pendant une heure et demie, que nous devrons escalader les 2 KM de route en pente raide nous menant au sommet de la montagne! Le cœur nous débattant comme c’est pas possible, devant nous arrêter à chaque 25 pieds pour reprendre notre souffle et nos forces pour réussir à gravir les plus de 600 marches à une altitude de plus de 10,000 PIEDS tout en ayant à contrôler nos étourdissements dus à une telle altitude! Une chance que je m suis acheté une « canne de pèlerin » avant de commencer à monter!
(Photo prêtée par M. Serge Loriaux de www.VRcamping.com pour les fins de notre reportage que nous remercions)
Rendus littéralement à bout et voyant des points noirs se faufiler devant nos yeux, c’est avec une impatience teintée d’un peu de colère de ne pas nous avoir prévenu de ce qui nous attendait comme montée… que nous arrivons finalement en haut!
MAIS, Y SONT OÙ LES OSTIFI DE PAPILLONS? Toujours pas de « christie » de Monarques en vue! J’espère qu’on est pas monté si haut pour rien! Empruntant un petit sentier pendant un autre long kilomètre, accompagné d’un guide-volontaire surgit de nulle part, nous savourons notre victoire sur la fatigue, l’âge, les courbatures, les ligaments des genoux en compote et les étourdissements pour voir apparaître nos premiers papillons Monarques. Puis, ce sera des centaines, puis des milliers et des dizaines de milliers de Monarques, volant, virevoltant de plus belle dans une immense valse royale absolument indescriptible à raconter.
Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse ici de branches d’arbres ordinaires! Ce que vous voyez sur cette photo, ce sont des centaines de milliers de
papillons monarques qui se sont amassés en véritables « grappes » pour en presque devenir une branche d’arbre à feuilles!
Le spectacle et la vision qui s’offre à celui ou celle qui en est le témoin est proprement stupéfiante : certains arbres se couvrent de papillons pour ne plus être qu’une masse orangée et frémissante dont on ne distingue que quelques fragments d’écorce! Je m’arrête quelques instants, en silence, afin de regarder de plus près ce que peu d’entre nous avons l’opportunité de voir, ou de s’arrêter pour voir, dans notre vie : de minuscules êtres vivants, remplis de vie, faisant battre leurs ailes à qui mieux mieux, ne cherchant frénétiquement et instinctivement qu’à remplir le rôle pour lequel ils ont été créé : se reproduire! Et je laisse, quelques instants, ma pensée errer à savoir si nous, les êtres humains, mis à part l’intelligence, sommes-nous si différents?
À la fin avril, à l’instar des Québécois comme Marie et moi ayant passé leur hiver au Mexique, les papillons Monarques du Sanctuaire Mariposa de El Rosario entreprendront alors leur migration vers le Nord, mettant ainsi fin à leur cycle de vie.
Quant à nous, nous continuerons notre petite vie……….. avec MoMo et Ti-Mo!
À la semaine prochaine avec nos histoires de réparations mécaniques au Mexique! Surprenant!
Pierre et Marie
Il existe quelques 20,000 espèces différentes de papillons dont 700 en Amérique du Nord seulement. Il y en a de toutes tailles, allant de l’énorme Ornithoptera alexandrae de Nouvelle-Guinée qui peut atteindre 25 cm (10 pouces) de l’extrémité d’une aile à l’autre…
L’énorme Ornithoptera alexandrae de Nouvelle-Guinée!
tandis que le bleu pygmée de l'ouest (exilis Brephidium) avec une envergure de 1,5 centimètre, est le plus petit des papillons.
Les nombreuses rangées de minuscules écailles superposées donnent aux ailes leurs couleurs et leurs motifs. Ces écailles ont valu au papillon son nom scientifique « lépidoptères », du grec signifiant « ailes écailleuses ». .
Les lépidoptères.
Chaque espèce révèle des couleurs et des motifs qui lui sont propres dont certains ont une utilité. De nombreux papillons arborent de brillantes couleurs chatoyantes et des motifs « tape-à-l’œil », ce qui les aide à reconnaître les autres membres de leur espèce et à trouver un partenaire. Certains sont beiges ou marbrés pour mieux se fondre à leur environnement et ainsi échapper à leurs prédateurs. Les ailes de certains papillons servent d’habile déguisement; par exemple, les ailes du vice-roi imitent les ailes du Monarque par leurs couleurs et leurs motifs. Les oiseaux ne mangent normalement pas les monarques car ils ont mauvais goût, vous comprendrez un peu plus loin pourquoi.
Les écailles sur les ailes des papillons ont une autre utilité. Si vous avez déjà touché l’aile d’un papillon, vous avez remarqué qu’il se déposait une fine poudre sur vos doigts. La poudre provient des écailles qui se détachent plutôt facilement. Quelle utilité y a t-il à cela? Eh bien, ceci permet au papillon de s’extirper facilement des toiles d’araignées. Les écailles collent à la toile mais le papillon, lui, peut s’envoler! Lorsqu’un papillon se pose sur une fleur, il sait immédiatement si son repas sera succulent ou non, parce que ce dernier goûte avec ses pattes grâce à des récepteurs gustatifs situés sur ses pattes avant! Lorsqu’un papillon trouve une fleur qui a bon goût, il déroule sa langue, appelée trompe, en forme de tube et aspire le nectar.
La vie d’un papillon adulte est courte. Un grand nombre d’espèces ne vit que quelques semaines bien que certaines autres vivent jusqu’à 18 mois. Pendant ce court laps de temps, la tâche la plus importante d’un papillon consiste à se reproduire, complétant un cycle de vie qui produira encore plus de papillons de son espèce car, après l’accouplement, les femelles pondent entre 50 et 1,000 œufs sur des plantes ou près des plantes qui fourniront de la nourriture au petit, la larve, après l’éclosion.
Parti de Taxco, nous croiserons les villes abritant les grottes de Cacahuamilpa ainsi que les eaux thermales de Ixtapa de la Sal. Ce chemin se révèlera tout à fait charmant par ses vallées, ses paysages panoramiques saisissants tapissés de conifères et émaillé de petits villages, sans compter que la route est tellement belle qu’on croirait que le revêtement en asphalte a été refait en entier il y a moins de 2 ou 3 ans. Des amis à qui nous avions demandé par Internet la qualité de la route nous en avaient fait l’éloge. Quelques heures plus tard, nous arrivons donc à Ocampo, d’où nous pouvons, 14 km plus loin, atteindre le Sanctuaire Mariposa El Rosario des Papillons Monarques, une des 10 merveilles naturelles du monde et sûrement l’une des plus spectaculaires à ce qu’on dit!
Pendant l’été, le papillon Monarque vit dans le Nord des États-Unis et dans le centre Sud du Canada dont le Québec.
Lorsque vous regarderez la photo qui est jointe à ce reportage, vous reconnaîtrez là un papillon qui vous sera familier. De là, il effectue sa migration annuelle par un impressionnant voyage de plus de 4,000 km à la recherche d’un climat doux et favorable à son hibernation et à sa reproduction. La région Est de l’État du Michòacan, particulièrement les municipalités d’Angangueo, Ocampo et de Zitacuàro, offre les conditions les plus favorables pour le papillon Monarque. Pendant plusieurs années, l’on croyait que le Monarque passait les mois d’hiver sous des climats tropicaux et sous-tropicaux mais la question qui se posait était : OÙ ? Cela demeura un mystère jusqu’en 1975 où une patiente recherche débutée en 1938 trouva son dénouement lorsqu’un zoologiste canadien du nom de Fred Urquhart trouva le lieu de résidence d’hiver des papillons Monarques. À la surprise de plusieurs, c’était dans un climat plutôt froid parmi les vertes forêts à une altitude moyenne de 10,400 pieds (plus de 3,200 mètres) dans les majestueuses montagnes de la Sierra Madre occidentale….. au Mexique! Durant ses observations, Urquhart pût déterminer que le Monarque ne vole que durant le jour n’utilisant ses heures nocturnes qu’à se nourrir. Il vole à une vitesse moyenne de 13 milles (22 km) à l’heure, à une hauteur pouvant aller jusqu’à 160 pieds au-dessus de plaines et jusqu’à 30 pieds au-dessus des montagnes. Mais la chose la plus surprenante est que pas un seul de ces 20 millions de papillons ne complètera le voyage aller-retour puisque cet insecte ne vit que quelques mois! Donc, ceux qui arrivent au Sanctuaire sont les descendants de ceux qui ont quittés le printemps précédent! Comment alors ces papillons arrivent-ils à retrouver leur chemin de retour au Mexique sur une si longue distance alors qu’ils n’ont jamais effectués ce trajet auparavant? Cela demeure toujours un mystère encore de nos jours. Le Monarque se nourrit d’une plante alcaloïde appelée « langue de vache » qui est poison pour les autres espèces dont les oiseaux qui sont les prédateurs de ces papillons. Une fois le Monarque avalé, le cœur de l’oiseau se met en accéléré causant ainsi sa mort. Voilà une heureuse forme de protection, n’est ce pas?
Durant la saison des amours, le mâle, suite à son long voyage, utilise ses dernières réserves d’énergie pour s’accoupler et finalement mourir peu de temps après. Les femelles déposent leurs œufs dans la plante alcaloïde que les autres papillons nourrissent. Environ 10 jours plus tard, les chenilles tout à fait formées émergent, s’attachent à une branche d’où elles tissent leur cocon soyeux pour compléter leur « chrysalide » pour devenir de magnifiques papillons
La chaine de boutiques diverses avant d’entreprendre notre voyage à pied vers les hauteurs!
Depuis le temps que j’en entendais parler, j’avais donc hâte de voir ces fameux Monarques dans leur habitat naturel. Mais la récompense sera ardemment gagnée. Après une petite randonnée de 15 minutes en cheval, c’est à pied, pendant une heure et demie, que nous devrons escalader les 2 KM de route en pente raide nous menant au sommet de la montagne! Le cœur nous débattant comme c’est pas possible, devant nous arrêter à chaque 25 pieds pour reprendre notre souffle et nos forces pour réussir à gravir les plus de 600 marches à une altitude de plus de 10,000 PIEDS tout en ayant à contrôler nos étourdissements dus à une telle altitude! Une chance que je m suis acheté une « canne de pèlerin » avant de commencer à monter!
(Photo prêtée par M. Serge Loriaux de www.VRcamping.com pour les fins de notre reportage que nous remercions)
Rendus littéralement à bout et voyant des points noirs se faufiler devant nos yeux, c’est avec une impatience teintée d’un peu de colère de ne pas nous avoir prévenu de ce qui nous attendait comme montée… que nous arrivons finalement en haut!
MAIS, Y SONT OÙ LES OSTIFI DE PAPILLONS? Toujours pas de « christie » de Monarques en vue! J’espère qu’on est pas monté si haut pour rien! Empruntant un petit sentier pendant un autre long kilomètre, accompagné d’un guide-volontaire surgit de nulle part, nous savourons notre victoire sur la fatigue, l’âge, les courbatures, les ligaments des genoux en compote et les étourdissements pour voir apparaître nos premiers papillons Monarques. Puis, ce sera des centaines, puis des milliers et des dizaines de milliers de Monarques, volant, virevoltant de plus belle dans une immense valse royale absolument indescriptible à raconter.
Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse ici de branches d’arbres ordinaires! Ce que vous voyez sur cette photo, ce sont des centaines de milliers de
papillons monarques qui se sont amassés en véritables « grappes » pour en presque devenir une branche d’arbre à feuilles!
Le spectacle et la vision qui s’offre à celui ou celle qui en est le témoin est proprement stupéfiante : certains arbres se couvrent de papillons pour ne plus être qu’une masse orangée et frémissante dont on ne distingue que quelques fragments d’écorce! Je m’arrête quelques instants, en silence, afin de regarder de plus près ce que peu d’entre nous avons l’opportunité de voir, ou de s’arrêter pour voir, dans notre vie : de minuscules êtres vivants, remplis de vie, faisant battre leurs ailes à qui mieux mieux, ne cherchant frénétiquement et instinctivement qu’à remplir le rôle pour lequel ils ont été créé : se reproduire! Et je laisse, quelques instants, ma pensée errer à savoir si nous, les êtres humains, mis à part l’intelligence, sommes-nous si différents?
À la fin avril, à l’instar des Québécois comme Marie et moi ayant passé leur hiver au Mexique, les papillons Monarques du Sanctuaire Mariposa de El Rosario entreprendront alors leur migration vers le Nord, mettant ainsi fin à leur cycle de vie.
Quant à nous, nous continuerons notre petite vie……….. avec MoMo et Ti-Mo!
À la semaine prochaine avec nos histoires de réparations mécaniques au Mexique! Surprenant!
Pierre et Marie
Les Los Nomadès en action!
La semaine prochaine : La légendaire débrouillardise mécanique des Mexicains-Tome 3 !