Épisode #112: Ixtapa et Zihuatanejo
La distance entre Barra de Navidad et Ixtapa-Zihuatanejo étant de plus de 450km sur une route montagneuse et sinueuse à souhait
mais offrant un panorama saisissant et quelquefois époustouflant lorsque fait du Nord au sud, nous décidons donc, à la suggestion d’un de mes amis, de faire un arrêt à Maruata, à mi-chemin, un endroit qui m’est totalement inconnu et où il n’y a pas grand-chose sauf un minuscule petit village, une baie et ….une plage déserte encore une fois magnifique, dont le sable fin s’étend sur des kilomètres. Pour y parvenir, nous prenons la sortie indiquée « Playa Maruata » et virons immédiatement à gauche, longeant ainsi une ancienne piste d’atterrissage qui mène moins d’un km plus loin au pied de la plage. Cette piste est maintenant parsemée d’herbe qui a poussée à travers l’asphalte mais le spectacle qui nous attend au bout en vaut la peine! Superbe!
Notre « camping » improvisé à Maruata avec un « campo militar » juste derrière nous, on a donc notre propre service de sécurité! Nous sommes seuls …mais pas tout à fait puisqu’une petite garnison de l’armée mexicaine y est installée parmi les baraques à l’arrière de notre « stationnement » et dont la tâche est de faire la surveillance du littoral dans cette région, particulièrement la nuit. Parfait pour nous! En bon voisin, je fais une ration de palomitas (pop corn) et vais les offrir à Hernandez, le soldat de garde qui me semble bien content, ma foi. Je le vois repartir l’air heureux aller en offrir à quelques-uns de ses compagnons…
Quelques heures plus tard, Hernandez me rendra la politesse en venant cogner à notre porte pour nous offrir une bonne et généreuse portion d’un plat constitué de nàchos chauds recouverts d’une sauce lisse et consistante qui nous semble être de la « créma », du fromage cottage ainsi que des cebollas (oignons) tranchés: hum…..très bon! La nuit se passe sans problème, calme, aux sons des vagues qui nous bercent. Et on est repartis le lendemain matin! Le lendemain, arrivés à Ixtapa, c’est à Playa Linda que nous nous installons. Située pratiquement tout au bout du boulevard principal, Playa Linda est une petite pointe constituée, vous le devinerez sans doute, d’une belle plage faisant face à la Isla Ixtapa, une petite île très fréquentée par les Mexicains et touristes puisque après avoir emprunté un bateau, vous avez accès à …une autre belle plage bordée de restaurants-bars et où y règne beaucoup d’animation. Nous nous étions arrêtés à Playa Linda l’année dernière et je suis un peu surpris cette année de n’y voir qu’un seul autre motorisé alors que l’an dernier nous n’étions pas loin d’une quinzaine lors de mon passage!
On me fait savoir que le petit raz-de-marée de l’ouragan précédent a, en quelque sorte, non seulement ‘lavé’ la plage mais en a grugé une partie, la réduisant d’autant! Mais il y en a encore bien assez à mon goût et je reconnais les familières installations des tentes-parasol dans la partie droite de la plage. Un coup choisie une partie gazonnée, c’est là que nous passerons la prochaine semaine à se reposer…. de nos vacances! Car contrairement à l’année dernière où j’avais roulé pratiquement sans arrêt pendant toute une année, cet hiver se déroulera en 3 temps : le premier et le troisième tiers seront la découverte de villes coloniales mexicaines séparés par un tiers d’arrêts et de repos plus ou moins prolongés; nous en sommes présentement à la moitié de notre 2 ième tiers qui, après Puerto Vallarta et Bahia de Navidad, verra défiler Ixtapa-Zihuatanejo, Acapulco, Puerto Escondido et Huatùlco, avant de repartir à la découverte de plusieurs villes historiques dont Puebla, Taxco, Cuernavaca, Querétaro et San Miguel de Allende pour n’en mentionner que quelques-unes! Nous nous ferons discrets cette semaine à Playa Linda car il y a un nouveau camping cette année au bout de ce chemin, tout juste passé Playa Linda. Avant que les promoteurs immobiliers ne jettent leur dévolu sur Ixtapa, le site offrait un paysage sauvage de cocotiers, de falaises rocheuses et de mangroves.
Ce n’est qu’à partir des années 1970, lorsque fut lancé le programme de construction touristique par la Fonatur, un organisme relevant du Ministère du Tourisme dont la mission est la mise en valeur de sites naturels dans le but d’attirer les touristes étrangers fortunés, qu’Ixtapa et sa jumelle Zihuatanejo (appelée ‘Zihua’ par les locaux) firent leur apparition sur les circuits des voyagistes. Séparés par 6 km et 3 siècles de développement, les 2 villes ont une population totale d’environ 100,000 habitants qui vivent presque exclusivement du tourisme. Ixtapa a été soigneusement conçue par des spécialistes mexicains de l’industrie du loisir de la Fonatur, également responsable de la création de Cabo San Lucas en Bahia California, de Cancun et de Huatùlco! Vous n’y retrouverez que peu de restaurants bon marché et encore moins de logements abordables. En revanche, Zihuatanejo (prononcez si-houa-ta-NAY-rhô) qui n’est qu’à 15 minutes de bus, a su garder son charme de petite ville de pêcheurs malgré sa dimension et offre des hôtels à des prix plus que raisonnables à 2 pas d’une ….plage immaculée! Le contraste total entre les 2 localités vous permet de faire 2 séjours différents en un seul lieu et, si vous logez à Zihua en profitant de l’animation d’Ixtapa, vous aurez le clinquant et l’agitation d’une station balnéaire touristique moderne pour le prix d’une bourgade côtière!
La rue principale d’Ixtapa, le boulevard Ixtapa, longe le front de mer devant une rangée de super hôtels de luxe à gauche et de boutiques la plupart du temps hors de prix à droite. Quant aux restaurants, faites votre choix : fast-food plutôt discret mais divers types de cuisine mexicaine, américaine et italienne.
Zihua, quant à elle, est tout le contraire : un gros village relax dont les habitants semblent toujours vous sourire, vous souhaite la bienvenue sous une caressante chaleur et où vous trouverez plusieurs baies à vous couper le souffle par leur beauté et la qualité de leurs plages bordées d’enramadas. Que ce soit à la Playa La Ropa (vêtement) s’étendant sur 1 km, Playa Madera (bois) sur 200 mètres, Playa Principal ou Playa Las Gatas, ces endroits offrent un charme et une attirance tout à fait magique qui ne vous feront en rien regretter les plages d’hôtels américanisées d’Ixtapa, croyez-moi!
Et en moto, quel plaisir de parcourir les rues de Zihua, particulièrement celle qui vous monte à plusieurs centaines de pieds tout en vous y faisant admirer de très haut les contrebas de ses célèbres et magnifiques playas!
À la semaine prochaine pour un épisode mémorable!
Pierre et Marie
Les Los Nomadès en action!
Zihua, quant à elle, est tout le contraire : un gros village relax dont les habitants semblent toujours vous sourire, vous souhaite la bienvenue sous une caressante chaleur et où vous trouverez plusieurs baies à vous couper le souffle par leur beauté et la qualité de leurs plages bordées d’enramadas. Que ce soit à la Playa La Ropa (vêtement) s’étendant sur 1 km, Playa Madera (bois) sur 200 mètres, Playa Principal ou Playa Las Gatas, ces endroits offrent un charme et une attirance tout à fait magique qui ne vous feront en rien regretter les plages d’hôtels américanisées d’Ixtapa, croyez-moi!
Et en moto, quel plaisir de parcourir les rues de Zihua, particulièrement celle qui vous monte à plusieurs centaines de pieds tout en vous y faisant admirer de très haut les contrebas de ses célèbres et magnifiques playas!
À la semaine prochaine pour un épisode mémorable!
Pierre et Marie
Les Los Nomadès en action!
La semaine prochaine : Alerte, notre moto est disparue