Épisode #38 : Ma-gni-fi-que Mérida !
Cette semaine : Ma-gni-fi-que Mérida, partie 1!
Couchés dans le stationnement du ferry de Punta Sam en provenance de Isla Mujerès, nous quittons tôt le matin vers 8h00, destination Mérida, 200 milles plus loin. Nous ferons Valladolid, Chichèn Itza et Izawal l’année prochaine car la petite vibration toujours présente chez MoMo me préoccupe tout de même un peu et j’aimerais bien me rendre directement chez le concessionnaire Cummins à Mérida où est situé la Direction Régionale de Cummins. La route est superbe qu’on dirait une autoroute. Comme je m’étais fait expliquer le chemin pour éviter de traverser la ville, nous voilà rendus chez Cummins par le périférico. Ça ne traîne pas, le gérant général vient me voir ainsi que le « shop foreman » et MoMo est traité aux petits oignons. Après qu’on ai testé les injecteurs qui se montrent impeccables, on a tôt fait de trouver le coupable : pendant que je roulais, la poulie de tension retenant la courroie du compresseur d’air climatisé est sortie de son axe et est venu frapper une des palles du ventilateur de radiateur, créant ainsi un « débalancement » du roulement du moteur, imperceptible à haute vitesse mais plutôt dérangeant au neutre. Ouf ! Si ce n’est que ça ! Je ne suis pas inquiet car il n’y a rien d’impossible à réparer pour ces mexicains. On m’offre de la réparer (ne me demandez pas comment ils peuvent réparer une palle en plastique) mais je préfère jouer « safe » et demande de mettre un ventilateur original. Petite recherche pour savoir la marque et le modèle du ventilateur, appel au Québec où le très coopératif préposé au département des pièces me rappelle à Mérida avec le numéro de pièce Freightliner que je refile à Cummins Mérida. Petit problème : après avoir fait le tour de la ville, il n’y en a aucun de ce modèle particulier à Mérida. Le lendemain, on finit par en trouver une à San Luis Potosi mais vu la distance, la pièce n’arrivera par avion que lundi midi. Bah ! Pas si grave que ça finalement. Nous visiterons Mérida entre-temps et camperons…….… à l’intérieur du garage Cummins pour quelques jours !
Si San Cristobal de las Casas fût notre plus belle petite ville visitée, Mérida est la plus scintillante de toutes les villes que nous ayons vu au Mexique…. à ce jour ! Les photos parlent d’elles-mêmes mais d’ors et déjà, je puis vous assurer que Mérida c’est de la beauté au carré! On peut définitivement dire qu’elle remplit tout à fait bien la description de « ville coloniale » mais quelque part semble différente des autres villes du Mexique. Mérida est un mélange très particulier de moderne, d’art déco et « d’éternel » présentant aux visiteurs une image de confortablement familier et d’exotiquement étranger.
Mérida fût fondée le 6 janvier 1542 par l’Espagnol Francisco de Montejo sur le site de Tho, une ancienne cité Maya. Les décombres des temples et pyramides mayas furent rasés pour faire place à des cathédrales, des châteaux, des hôtels particuliers et des parcs dont beaucoup survivent encore de nos jours ! Les énormes pierres furent utilisées comme fondation de la cathédrale de San Idelfonso (1556-1599) la plus ancienne cathédrale du continent américain. Avec les années, Mérida étant devenu le centre gouvernemental, commercial et religieux du Yucatan, les Espagnols vivaient dans le grand luxe au frais des indiens qui trimaient dur. Mérida devint encore plus prospère dans la dernière moitié du 19ième siècle à cause d’une plante coriace et épineuse, la Henequén, membre de la famille de l’agave, qui pousse dans le sol rocailleux et sec du nord Yucatan. Ses feuilles fibreuses servent à une multitude d’usage dont, la ficelle, matériel de rembourrage de meuble et des hamacs. Dans les années de la première guerre mondiale, Mérida comptait plus de millionnaires per capita qu’aucune autre ville dans le monde, résultat du monopole de la fibre de sisal, la précieuse substance extraite de l’henequén.
La rue principale appelée Paséo Montejo
Maison privée à Mérida! Pauvre le Mexique? Faites-moi rire!
Les riches « barons » de « l’or vert » voulant écouler leur production en Europe adoptèrent alors ce continent comme modèle de sophistication culturelle et architecturale. Ils construisirent alors d’imposants hôtels particuliers de style rococo et mauresque avec entrée en arche et intérieur en tuiles de marbre. Les immeubles beaux « à en mourir » s’enlignent sur la Paseo Montejo, le très large boulevard des « Champs-Élysées » de Mérida dont sont si fiers les Méridanos. Le jour, vous ne pouvez qu’admirer ces magnifiques réussites de construction de style et, le soir venu, l’éclairage particulier à Mérida présent partout dans la ville, donne à ces immeubles un air grandiose qui leur confère un prestige digne de leur rang.
Pendant que nous attendons la pièce défectueuse de MoMo à cause du congé du week-end, nous en profitons donc pour visiter la ville. Voyez nos heureuses découvertes! Plus pauvre que ça, tu meurs! Ouff!
Ça c’est la clinique médicale du coin! On se croirait dans un rêve! Marie, attache-moi, j’ai le goût d’être malade!
Aaaaah ! Mérida ! Tu nous reverras !
Couchés dans le stationnement du ferry de Punta Sam en provenance de Isla Mujerès, nous quittons tôt le matin vers 8h00, destination Mérida, 200 milles plus loin. Nous ferons Valladolid, Chichèn Itza et Izawal l’année prochaine car la petite vibration toujours présente chez MoMo me préoccupe tout de même un peu et j’aimerais bien me rendre directement chez le concessionnaire Cummins à Mérida où est situé la Direction Régionale de Cummins. La route est superbe qu’on dirait une autoroute. Comme je m’étais fait expliquer le chemin pour éviter de traverser la ville, nous voilà rendus chez Cummins par le périférico. Ça ne traîne pas, le gérant général vient me voir ainsi que le « shop foreman » et MoMo est traité aux petits oignons. Après qu’on ai testé les injecteurs qui se montrent impeccables, on a tôt fait de trouver le coupable : pendant que je roulais, la poulie de tension retenant la courroie du compresseur d’air climatisé est sortie de son axe et est venu frapper une des palles du ventilateur de radiateur, créant ainsi un « débalancement » du roulement du moteur, imperceptible à haute vitesse mais plutôt dérangeant au neutre. Ouf ! Si ce n’est que ça ! Je ne suis pas inquiet car il n’y a rien d’impossible à réparer pour ces mexicains. On m’offre de la réparer (ne me demandez pas comment ils peuvent réparer une palle en plastique) mais je préfère jouer « safe » et demande de mettre un ventilateur original. Petite recherche pour savoir la marque et le modèle du ventilateur, appel au Québec où le très coopératif préposé au département des pièces me rappelle à Mérida avec le numéro de pièce Freightliner que je refile à Cummins Mérida. Petit problème : après avoir fait le tour de la ville, il n’y en a aucun de ce modèle particulier à Mérida. Le lendemain, on finit par en trouver une à San Luis Potosi mais vu la distance, la pièce n’arrivera par avion que lundi midi. Bah ! Pas si grave que ça finalement. Nous visiterons Mérida entre-temps et camperons…….… à l’intérieur du garage Cummins pour quelques jours !
Si San Cristobal de las Casas fût notre plus belle petite ville visitée, Mérida est la plus scintillante de toutes les villes que nous ayons vu au Mexique…. à ce jour ! Les photos parlent d’elles-mêmes mais d’ors et déjà, je puis vous assurer que Mérida c’est de la beauté au carré! On peut définitivement dire qu’elle remplit tout à fait bien la description de « ville coloniale » mais quelque part semble différente des autres villes du Mexique. Mérida est un mélange très particulier de moderne, d’art déco et « d’éternel » présentant aux visiteurs une image de confortablement familier et d’exotiquement étranger.
Mérida fût fondée le 6 janvier 1542 par l’Espagnol Francisco de Montejo sur le site de Tho, une ancienne cité Maya. Les décombres des temples et pyramides mayas furent rasés pour faire place à des cathédrales, des châteaux, des hôtels particuliers et des parcs dont beaucoup survivent encore de nos jours ! Les énormes pierres furent utilisées comme fondation de la cathédrale de San Idelfonso (1556-1599) la plus ancienne cathédrale du continent américain. Avec les années, Mérida étant devenu le centre gouvernemental, commercial et religieux du Yucatan, les Espagnols vivaient dans le grand luxe au frais des indiens qui trimaient dur. Mérida devint encore plus prospère dans la dernière moitié du 19ième siècle à cause d’une plante coriace et épineuse, la Henequén, membre de la famille de l’agave, qui pousse dans le sol rocailleux et sec du nord Yucatan. Ses feuilles fibreuses servent à une multitude d’usage dont, la ficelle, matériel de rembourrage de meuble et des hamacs. Dans les années de la première guerre mondiale, Mérida comptait plus de millionnaires per capita qu’aucune autre ville dans le monde, résultat du monopole de la fibre de sisal, la précieuse substance extraite de l’henequén.
La rue principale appelée Paséo Montejo
Maison privée à Mérida! Pauvre le Mexique? Faites-moi rire!
Les riches « barons » de « l’or vert » voulant écouler leur production en Europe adoptèrent alors ce continent comme modèle de sophistication culturelle et architecturale. Ils construisirent alors d’imposants hôtels particuliers de style rococo et mauresque avec entrée en arche et intérieur en tuiles de marbre. Les immeubles beaux « à en mourir » s’enlignent sur la Paseo Montejo, le très large boulevard des « Champs-Élysées » de Mérida dont sont si fiers les Méridanos. Le jour, vous ne pouvez qu’admirer ces magnifiques réussites de construction de style et, le soir venu, l’éclairage particulier à Mérida présent partout dans la ville, donne à ces immeubles un air grandiose qui leur confère un prestige digne de leur rang.
Pendant que nous attendons la pièce défectueuse de MoMo à cause du congé du week-end, nous en profitons donc pour visiter la ville. Voyez nos heureuses découvertes! Plus pauvre que ça, tu meurs! Ouff!
Ça c’est la clinique médicale du coin! On se croirait dans un rêve! Marie, attache-moi, j’ai le goût d’être malade!
Aaaaah ! Mérida ! Tu nous reverras !
La semaine prochaine : Mérida, le soir !