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AVENTURES EN VR

Épisode #33 : Au secours, les pneus de secours !


Partis de San Cristobal très tôt le matin en direction de Palenque, il est 8h30 lorsque soudain j’entends un « pow » retentissant !  Un pneu crevé !  Merde !  Un attroupement d’une quinzaine d’enfants n’est pas très long à se former autour de ce qui leur semble un bien étrange véhicule.  Nous avons dépassé un gros village appelé Oxchuc il y a une quinzaine de minutes et je dois prendre un taxi local pour y retourner et trouver un « taller » qui viendra réparer le pneu.  Pendant que Marie m’attend au motorisé toujours entouré de ce qui est maintenant devenu une petite foule d’une trentaine de jeunes, je constate en arrivant à Oxchuc que les trois seuls « taller » sont tous fermés en ce lundi matin…. lendemain de fiesta sans doute !  Je finis par sortir du réveil un Mexicain tout ébouriffé qui veut me faire payer le prix de mon insolence pour venir sur place lorsque soudain je vois passer sur la route Clément au volant de son 5th wheel et qui était avec nous au Bonampak de San Cristobal et au Playa Suave à Acapulco.  Me voilà en train de courir dans le milieu de la rue en gesticulant à grands bras.  À bout de souffle, je fini par les rejoindre et en tapant sur le côté de leur 5th wheel, Clément s’arrête.  J’embarque avec eux et nous retournons au motorisé rejoindre Marie.  Clément a été superbe en démontant le pneu extérieur arrière après qu’on ait stoppé un bus de touristes allemands pour mettre la main sur la clé spéciale nécessaire pour dévisser les noix de roues.  Après avoir démonté le pneu de secours vissé tout en dessous de MoMo, nous nous rendons compte que le deuxième pneu aussi est à plat !  Sacr….. !  Deux crevaisons en même temps, faut le faire !  Et les deux sont fendus sur le côté, ce qui exclus donc des crevaisons « normales ».  Mais comment peut-on avoir deux « blow-out » en même temps surtout lorsque l’on a entendu qu’un seul « pow » ?



Je me mets à réfléchir et me souviens que lorsque nous sommes arrivés au camping à San Cristobal, un « pow » sonore s’est fait entendre dans le stationnement.  En me penchant et regardant en dessous de MoMo, je m’étais aperçu que le clapet joignant la barre de torsion arrière à la suspension des ressorts s’était défaite et il m’avait alors fallu la faire souder.  Croyant alors avoir régler mon problème, je m’étais remis en route quelques jours plus tard, sans m’apercevoir que je roulais dorénavant avec un pneu crevé à l’intérieur à l’arrière, seul le deuxième pneu de mes roues doubles soutenant alors MoMo tout seul du côté gauche! Nous avons donc roulé pendant une heure et demie depuis San Cristobal sur un seul pneu qui, n’en pouvant plus de soutenir tout ce poids, a rendu l’âme lui aussi !  Si cela explique le deuxième « blow-out », cela n’explique toujours pas le premier

Avoir quelques instants de réflexion fais en sorte que je me souviens tout à coup qu’à Téhuantépec une roche s’étant logée entre ma paire de deux pneus arrière gauche, un préposé de taller s’est servi d’un ciseau et d’un marteau pour fendre la roche en morceaux pour tenter de la déloger même après lui avoir dégonfler mon pneu extérieur pour lui rendre la tâche plus facile.  Habituellement, lorsque ce genre de problème surgit, on doit utiliser une  barre de métal qu’on glisse entre les deux pneus en question derrière la roche et on déloge en poussant la barre vers l’extérieur entraînant la roche en même temps.  Opération courante au Mexique mais mon manque d’expérience à le laisser couper la roche en morceaux me coûtera.  Car en la coupant avec un tel ciseau, une partie de la roche s’étant transformée en plusieurs pointes, cela a été suffisant pour probablement couper mon premier pneu qui, endommagé, a chauffé en cours de route et a expiré en entrant à San Cristobal.  Voilà l’explication du premier « blow-out » !



Clément me suggère de toujours frapper sur les pneus avec un petit marteau avant chaque départ afin de m’assurer que le son est égal partout m’indiquant par le fait même que les pneus sont gonflés normalement.  Mon seul pneu de secours posé à gauche à l’arrière, je roule maintenant lentement vers Ocosingo, une trentaine de minutes plus loin, sur un seul pneu, Clément me suivant. Ocosingo est au cœur du territoire Zapatiste et c’est là qu’ont eu lieu les plus violents affrontements entre la population et le gouvernement fédéral en 1994 mais depuis, le calme est revenu.  J’arrête chez un concessionnaire Goodyear qui me fait venir deux pneus Michelin neufs 225 x 70R 19.5 XZA Pilot de…….. San Cristobal (!!!!!!!!!!) d’où nous venons de partir !  Clément ayant continué sa route, les pneus arriveront à 17h00 par « collectivo », sorte de petit autobus volkswagen dont les propriétaires s’improvisant « compagnie d’autobus » utilisent pour le transport de passagers le long de la route, les menant d’un village à l’autre pour quelques pesos.  Trop tard pour repartir car ne voulant pas conduire en soirée, nous camperons au Rancho Esmeralda, un immense ranch de 125 acres où un couple d’américains y cultive le café et les noix Macademia, plus célèbres a Hawaii qu’au Mexique.

Le lendemain, nous repartons pour Palenque, célèbre site archéologique de vestiges et ruines Mayas.  Nous nous installerons au Los Liones Hotel & Trailer Park à quelques kilomètres à peine du site. Un Green Angel (Ange Vert), sorte de dépanneur mécanique relevant du Ministère du Tourisme et patrouillant les routes principales du Mexique afin d’aider les touristes ayant besoin d’aide, venu m’emprunter mon échelle fait remarquer à Marie qu’un de mes pneus arrière du côté droit est craqué et que je ferais mieux d’y voir rapidement.  Me voilà de nouveau chez un concessionnaire, Michelin cette fois-ci, qui me fait venir deux autres pneus… de Villahermosa.  Heureusement car l’autre à l’intérieur était également endommagé, sans doute un mélange d’usure et d’âge.  Nous voilà donc maintenant avec quatre pneus neufs à l’arrière et deux pneus ……usagés à l’avant (!!!!)  Lorsque j’ai acheté MoMo il y a dix mois, les pneus me semblaient encore bons pour un petit bout mais après 18,000 milles-30,000 km de route………….

Boff ! Au point où j’en suis rendu, autant avoir l’esprit tranquille : 6 pneus neufs et 3,000$ plus tard, MoMo roule comme sur de la soie…!  Problème réglé…. une fois pour toute…. et pour longtemps !

La semaine prochaine : Les Mayas!

 

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