Épisode # 9 : Les 2 Cabos !
La route est pourtant belle, à deux voies et asphaltée sauf une couple de déviations. Il commence à y avoir des vaches sur la route … hum… ça commence à sentir un peu trop la campagne. Avant d’aller plus loin, j’arrête MoMo et je fais signe avec mes « hautes » à un pick-up chargé de travailleurs à l’arrière. Le conducteur me fait comprendre assez vite que je me suis trompé de chemin et que celui-ci nous mènera à La Ventana et Los Planès. Merde, j’ai pris la 286 ! Une heure et demie et 45 milles plus tard, nous revoici à notre point
de départ à La Paz !
Cette fois-ci, pas de chance à prendre, j’arrête à une station d’essence PEMEX afin de m’assurer de la bonne direction et nous voilà repartis. Une demi-heure se passe et voilà enfin notre « Y » que nous sommes bien heureux d’apercevoir. On prend sur la droite et dès le début du « Y » voilà que l’on roule sur une route fraîchement asphaltée sur une bonne quarantaine de kilomètres, réponse du gouvernement mexicain à la colère d’un récent ouragan.
Puis, c’est la végétation qui fait son apparition après plusieurs milles de désert. Après quelques déviations dont deux où MoMo doit traverser dans quelques pouces d’eau, nous approchons de Todos Santos, qui réunit la colonie artistique de la Baja California Sur. Todos Santos est une ancienne ville de canne à sucre. Mais nous y reviendrons après notre séjour aux Cabos. En effet, le RV Park qui nous a été bien recommandé à Cabo San Lucas, le Villa Serena, ne compte que 56 sites et comme nous avons rencontré deux caravanes de 8 à 12 motorisés à La Paz qui se dirigeait vers ce camping, nous ne voulons pas prendre de chance de ne pouvoir y entrer faute de place. Mais en roulant à travers la ville de Todos Santos, on peut y voir des galeries d’art, des boutiques d’artisanat et quelques restaurants ainsi qu’une bouquinerie. La petite ville d’à peine 3,000 habitants nous semble bien accueillante et remplie de chaleur et n’est située qu’à un mille de la côte et de l’océan Pacifique. À Todos Santos, vous êtes juste au sud du Tropique du Cancer (Latitude N 23’ 27 ’’) ce qui signifie que vous êtes dans les Tropiques au kilomètre 81 et un monument en forme de globe nous le rappelle !
Onze kilomètres plus au sud, nous traversons la petite ville de El Pescadéro où l’on peut voir de la route un restaurant dont un arbre énorme passe à travers son toit !
Restaurant de El pescadero où un arbre géant passe à travers son toit à ciel ouvert !
Quelques 45 minutes plus tard, nous entrons à Cabos San Lucas, une des deux villes formant les « Cabos ».
Les « Los Cabos » comprennent en réalité deux villes majeures : Cabo San Lucas et San José del Cabos, cette dernière située environ 20 milles plus à l’est. Les deux villes ont 25,000 habitants. San José est la vieille ville, relax et confortable. De l’autre côté, Cabo San Lucas est animée, bourdonnante, pleine d’hôtels, restaurants, boutiques et excursions de toutes sortes. Cette dernière est reconnue pour sa pêche en haute-mer. Les plus grands hôtels sont présents à Cabos San Lucas : l’Inter-Continental, le Mélia, le Sheraton, le Puerto Paraiso, etc. Et il n’y a pas moins de six clubs de golf de première classe dessinés entre autres par des architectes de renommée mondiale tels Roy Dye, Robert Trent Jones et Jack Nicklaus, qui charment les amateurs de golf par plusieurs trous le long du Pacifique!
Cabo San Lucas vue du Pedregal !
Le soir, on ne s’ennuie pas à Cabo San Lucas avec des Happy Hour un peu partout le long de la rue principale, la Marina Drive où est rassemblé le centre de l’activité. On peut y voir le Hard Rock Café, Carlos & Charlie's, Latitude 22, le Giggling Marlin, le El Squid Roe parmi plusieurs. La Marina est au centre de la ville et on peut la contourner tout le long en roulant. Marché multicolore, bateaux à louer, « water » taxi, etc..
Marie et moi, nous nous sommes rendu tout en haut du Pédrégal, une montagne très haute et d’où l’on peut y observer une vue dramatique de la ville que vous aurez également l’occasion de voir grâce aux photos prises. Snoro notre scooter était quelque peu essoufflé rendu en haut ! Quant aux plages, on a l’embarras du choix dans le coin : Medano Beach, Chileno Bay Beach, Playa Cemetario, Playa Barco Varado, Playa Santa Maria Bay et Playa Palmilla ! Pour les amoureux désirant être seuls au monde, il y a l’idyllique Playa del Amor (Lover’s Beach) surplombée par El Arco, une arche rocheuse naturelle !
Une piscine-bar à San José dl Cabo !
San José del Cabo est située environ vingt milles plus à l’est et la route, entre les deux villes, appelée « Le corridor » est à quatre voies et passablement fréquentée. Étant la plus vieille des deux villes, San José a été fondée en 1730 et est aujourd’hui le centre d’opération d’affaires et gouvernementale de la grande région. Le caractère de la ville y offre un cachet beaucoup plus mexicain qu’à Cabo San Lucas que beaucoup décrivent comme étant un peu trop américanisée. Le boulevard Mijarès est vraiment le centre de l’action pour les « norté americanos » et l’on peut y voir beaucoup de restaurants et de boutiques tout le long. Les rues de chaque côté regorgent également de boutiques et de restaurants sans nom lui conférant un cachet tout à fait particulier. Un quadrilatère au sud de la Plaza règne le magnifique Palacio Municipal « l’hôtel de ville », construit en 1927
Petit restaurant extérieur « à 1 table » à San José del Cabo !
Un coup revenu à la « maison », nous avons monté notre « arbre de Noël » au RV Park où nous nous sommes installé pour deux semaines, un des cactus de notre jardin mexicain s’étant porté volontaire… Les petites lumières avaient été achetées à San Diego. Une rallonge électrique connectée à la prise latérale de MoMo fournit le courant à notre grand ravissement et à celui de nos voisins !
Notre petite installation au camping Villa Serena ! et notre « cactus arbre de Noel» en retrait !
Les deux « Cabos » sont de très agréables villes pour y passer des vacances inoubliables. Le soleil y est présent tous les jours et les nuages y sont pratiquement introuvables au-dessus de la ville. La crème solaire devient donc un protecteur obligatoire si l’on ne veut pas se retrouver avec un nez très rouge……comme le mien maintenant !