Épisode #78: Guadalajara, la GRANDE ville
Après 2 jours de détente dans les eaux thermales de Chimulco à Villa Corona, nous voici Marie et moi dans la « grande ville » qu’est Guadalajara. Et « grande » n’est pas un adjectif trop fort : 2e plus grande ville du Mexique, Guadalajara (prononcer Gwa-da-la-hâ-râ) compte 8 millions d’habitants avec ses différentes agglomérations! Son climat tempéré toute l’année en a fait l’endroit de retraite favori de beaucoup de canadiens et d’américains ce qui la rend beaucoup plus facile à visiter que Mexico City de par la quantité d’informations disponibles.
Plus mexicaine que le Mexique lui-même, Guadalajara est le carrefour de la République. Capitale de l’État du Jalisco, la ville est le lieu où se marient nord et sud, où bâtiments de style colonial et édifices modernes se côtoient, où la tradition rencontre l’avant-garde. Fondée en 1532 par Nuno de Guzman le plus brutal des conquistadorès, la ville est née dans un bain de sang. La plupart des indiens furent alors tués et avec eux disparurent presque toutes les traditions antérieures à la colonisation. Dans les années qui suivirent, la ville devint la capitale du Mexique ainsi que le lieu de batailles décisives à la « Révoluçion ». Aujourd’hui, Guadalajara compte de très nombreux parcs, une multitude de musées de qualité, quatre grandes places (plazzas) et offre de majestueux exemples d’architecture coloniale.
L’Université, la deuxième du pays en termes d’ancienneté, permet à la ville de conserver sa jeunesse et d’ajouter à l’effervescence urbaine une touche de sophistication intellectuelle. La ville n’a pas été construite spécialement pour les touristes mais on pourrait presque le croire tant elle paraît répondre à toutes leurs attentes! Et on peut aisément comprendre pourquoi : la ville de l’héritage tapatio (c’est ainsi que les habitants de la ville l’appellent) incarne en effet l’essence mexicaine dans tout son histoire. Entrons-y………
Le cœur de la ville est le centre historique qui comprend la Plaza Tapatia et la Plaza de la Liberaciòn. Guadalajara se divise en 4 secteurs plus ou moins délimités par les rues principales, à savoir la Calzada Independencia Norte et Sur (sud) et Hidalgo devenant Republica, les rues changeant de noms à la frontière de chacun de ces secteurs.
Guadalajara ne manque pas de lieux où manger pour pas cher et il y a également des restaurants haut de gamme pour satisfaire les gastronomes avec des spécialités de tous les pays. La « birria » est une spécialité locale composée d’une viande (en général du porc) ayant mijoté dans un bouillon à base de tomates et de farine de mais, le tout assaisonné d’ail, d’oignons et de piment. Guadalajara est aussi réputée pour ses nombreuses taquerias et ses mille et une façons d’accommoder les tacos. Parfait, pour Marie et moi qui les aimons! Nous pouvons également étancher notre soif avec une bière Estrella, une clara dorada (blonde claire) brassée dans Guadalajara même.
Zona Rosa est le quartier le plus cossu de la ville. Les hôtels y sont chics et chers. La vie culturelle de ce quartier aisé est concentrée autour de la Plaza del Arte.
Il y avait même une exposition de… vaches à travers la ville lors de notre passage!
Stationnés derrière le « Office Max », tout juste à côté de Cousin Wally sur avenida Mexico, et MoMo surveillé par des gardiens de sécurité 24h sur 24, nous partons avec Ti-Mo au centre-ville de Guadalajara. Huit millions d’habitants, c’est du monde en titi! Heureusement qu’on n’est pas venus en motorisé parce qu’on aurait eu des petits problèmes : les roues doubles arrières n’y sont pas admis de circulation d’après les enseignes le long du boulevard! Les rues sont bondées de voitures partout, et en 15 minutes nous voilà au centre-ville de Guadalajara, les indications étant assez claires un peu partout. Les édifices en hauteur sont de style espagnol classique avec façade ornementale. Peut-être parce que c’est samedi, les rues immédiates sont noires de monde. Nous qui étions habitués depuis quelques semaines à visiter de belles petites villes ou villages plutôt tranquilles, on est bien servi ici! Une grande ville comme chez nous, quoi! Il y a des devants de boutiques décorées partout et des crieurs sur les trottoirs annoncent leurs marchandises pour quelques pesos. Les magasins sont assez bien, au niveau apparence, et la qualité des choses offertes sont de qualité moyenne quoique certains magasins soient de haute gamme.
Ce qui nous surprend le plus à Guadalajara, ce sont les gens qui sont tous bien habillés, leurs souliers brillants par le traitement qu’ils viennent de recevoir par un des nombreux cireurs de chaussures de la Plaza Guadalajara; nous en profitons donc pour refaire en neuf nos « running shoes »… pour 50 pesos (5$), teinture incluse! Les voitures sont toutes propres, bien lavées et de modèles plutôt récents. Il y a beaucoup d’enfants mais aucun ne crie ne pleure ou ne courre, restant plutôt autour de leurs parents, se comportant avec un calme et une sagesse remarquables.
Après avoir mangé quelques tacos « al pastor » (vous savez ce que les libanais ou les grecs font rôtir par le côté sur une broche verticale) et une soupe birria, nous déambulons sur les trottoirs. Il y a énormément de taxis jaunes partout dans les rues, hélées par plusieurs mains en même temps. J’ai même de la difficulté à en trouver un de disponible pour un vieux monsieur aveugle avec une canne blanche qui s’en cherche un désespérément, mais ce fut fait après l’avoir amené au prochain « esquina » (coin de rue), en avant de la foule, son bras sur mon épaule.
Les grandes villes ne sont pas notre « fort », on se sent comme envahis par tant de monde, de mouvements, alors qu’on aspire qu’au calme et à la tranquillité. On nous avait tout de même incités à la prudence dans cette ville mais nous n’avons absolument rien vu qui ait put mettre nos sens en alerte. Nous quittons sans avoir vu les villes banlieues de Tonàla pour son immense marché et Zapopan mais ce sera pour une prochaine fois. Nous partons maintenant pour Téquilà……….. hic!
À la semaine prochaine! Pierre et Marie
Plus mexicaine que le Mexique lui-même, Guadalajara est le carrefour de la République. Capitale de l’État du Jalisco, la ville est le lieu où se marient nord et sud, où bâtiments de style colonial et édifices modernes se côtoient, où la tradition rencontre l’avant-garde. Fondée en 1532 par Nuno de Guzman le plus brutal des conquistadorès, la ville est née dans un bain de sang. La plupart des indiens furent alors tués et avec eux disparurent presque toutes les traditions antérieures à la colonisation. Dans les années qui suivirent, la ville devint la capitale du Mexique ainsi que le lieu de batailles décisives à la « Révoluçion ». Aujourd’hui, Guadalajara compte de très nombreux parcs, une multitude de musées de qualité, quatre grandes places (plazzas) et offre de majestueux exemples d’architecture coloniale.
L’Université, la deuxième du pays en termes d’ancienneté, permet à la ville de conserver sa jeunesse et d’ajouter à l’effervescence urbaine une touche de sophistication intellectuelle. La ville n’a pas été construite spécialement pour les touristes mais on pourrait presque le croire tant elle paraît répondre à toutes leurs attentes! Et on peut aisément comprendre pourquoi : la ville de l’héritage tapatio (c’est ainsi que les habitants de la ville l’appellent) incarne en effet l’essence mexicaine dans tout son histoire. Entrons-y………
Le cœur de la ville est le centre historique qui comprend la Plaza Tapatia et la Plaza de la Liberaciòn. Guadalajara se divise en 4 secteurs plus ou moins délimités par les rues principales, à savoir la Calzada Independencia Norte et Sur (sud) et Hidalgo devenant Republica, les rues changeant de noms à la frontière de chacun de ces secteurs.
Guadalajara ne manque pas de lieux où manger pour pas cher et il y a également des restaurants haut de gamme pour satisfaire les gastronomes avec des spécialités de tous les pays. La « birria » est une spécialité locale composée d’une viande (en général du porc) ayant mijoté dans un bouillon à base de tomates et de farine de mais, le tout assaisonné d’ail, d’oignons et de piment. Guadalajara est aussi réputée pour ses nombreuses taquerias et ses mille et une façons d’accommoder les tacos. Parfait, pour Marie et moi qui les aimons! Nous pouvons également étancher notre soif avec une bière Estrella, une clara dorada (blonde claire) brassée dans Guadalajara même.
Zona Rosa est le quartier le plus cossu de la ville. Les hôtels y sont chics et chers. La vie culturelle de ce quartier aisé est concentrée autour de la Plaza del Arte.
Il y avait même une exposition de… vaches à travers la ville lors de notre passage!
Stationnés derrière le « Office Max », tout juste à côté de Cousin Wally sur avenida Mexico, et MoMo surveillé par des gardiens de sécurité 24h sur 24, nous partons avec Ti-Mo au centre-ville de Guadalajara. Huit millions d’habitants, c’est du monde en titi! Heureusement qu’on n’est pas venus en motorisé parce qu’on aurait eu des petits problèmes : les roues doubles arrières n’y sont pas admis de circulation d’après les enseignes le long du boulevard! Les rues sont bondées de voitures partout, et en 15 minutes nous voilà au centre-ville de Guadalajara, les indications étant assez claires un peu partout. Les édifices en hauteur sont de style espagnol classique avec façade ornementale. Peut-être parce que c’est samedi, les rues immédiates sont noires de monde. Nous qui étions habitués depuis quelques semaines à visiter de belles petites villes ou villages plutôt tranquilles, on est bien servi ici! Une grande ville comme chez nous, quoi! Il y a des devants de boutiques décorées partout et des crieurs sur les trottoirs annoncent leurs marchandises pour quelques pesos. Les magasins sont assez bien, au niveau apparence, et la qualité des choses offertes sont de qualité moyenne quoique certains magasins soient de haute gamme.
Ce qui nous surprend le plus à Guadalajara, ce sont les gens qui sont tous bien habillés, leurs souliers brillants par le traitement qu’ils viennent de recevoir par un des nombreux cireurs de chaussures de la Plaza Guadalajara; nous en profitons donc pour refaire en neuf nos « running shoes »… pour 50 pesos (5$), teinture incluse! Les voitures sont toutes propres, bien lavées et de modèles plutôt récents. Il y a beaucoup d’enfants mais aucun ne crie ne pleure ou ne courre, restant plutôt autour de leurs parents, se comportant avec un calme et une sagesse remarquables.
Après avoir mangé quelques tacos « al pastor » (vous savez ce que les libanais ou les grecs font rôtir par le côté sur une broche verticale) et une soupe birria, nous déambulons sur les trottoirs. Il y a énormément de taxis jaunes partout dans les rues, hélées par plusieurs mains en même temps. J’ai même de la difficulté à en trouver un de disponible pour un vieux monsieur aveugle avec une canne blanche qui s’en cherche un désespérément, mais ce fut fait après l’avoir amené au prochain « esquina » (coin de rue), en avant de la foule, son bras sur mon épaule.
Les grandes villes ne sont pas notre « fort », on se sent comme envahis par tant de monde, de mouvements, alors qu’on aspire qu’au calme et à la tranquillité. On nous avait tout de même incités à la prudence dans cette ville mais nous n’avons absolument rien vu qui ait put mettre nos sens en alerte. Nous quittons sans avoir vu les villes banlieues de Tonàla pour son immense marché et Zapopan mais ce sera pour une prochaine fois. Nous partons maintenant pour Téquilà……….. hic!
À la semaine prochaine! Pierre et Marie