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AVENTURES EN VR

Épisode #18 : De Puerto Vallarta à Ixtapa-Zihuatanejo !

Le 15 janvier : De Puerto Vallarta à Ixtapa-Zihuatanejo ! (325 milles/550 kilomètres)


Nous aimerions prendre ici quelques instants pour remercier tous ceux et celles qui ont pris le temps de nous transmettre, à Marie et à moi, leurs bons vœux à l’occasion de Noël et du Nouvel An. Marie et moi avons beaucoup apprécié tous ces souhaits écrits et/ou chantés sur internet. Ça nous a fait chaud au cœur.  Gros Merçi !

Après trois semaines et demie d’arrêt à Puerto Vallarta, nous sommes maintenant prêts à reprendre la route, les « fourmis » commençant à nous monter dans les jambes depuis quelques jours. Pendant deux semaines, MoMo a subi une petite cure de rajeunissement grâce aux bons soins de Candido et Teo qui ont sablé et peinturé à l’extérieur près des plants de bananiers, tout autour la partie des coffres d’entreposage, tout le devant et la partie arrière, une opération de sept couleurs incluant les  « stripes » du devant et du derrière qui, elles aussi ont été peinturées.  L’installation et les moyens utilisés par nos deux joyeux mexicains étaient des plus rudimentaires mais le résultat a été très réussi.  Momo semble sorti d’une cure de jouvence !  J’ai dû passer tout ce temps autour de Candido et Teo afin de m’assurer de la bonne exécution des travaux pendant que Marie se baladait à la piscine ou à la plage.  Frustrant !  Mais d’un autre côté, ne payer que 750$ un travail qui en vaudrait facilement plus de 5,000$ au Québec mérite bien quelques jours de privation de vacances, non?   

Suite également aux quelques petits ennuis mécaniques solutionnés de façon de maître par nos experts-mécaniciens mexicains que nous vous avons raconté dans l’épisode précédent, nous entreprenons maintenant une autre partie importante de notre voyage qui sera la dernière avant que nous entrions à l’intérieur des terres.  En effet, de Puerto Vallarta nous longerons la Côte du Pacifique jusqu’à Acapulco sur une distance de 750 milles-1300 kilomètres.  Nous changeons donc notre trajet original qui nous aurait amené à Guadalajara, (Lago) Chapala et Ajijic que nous garderons pour l’année prochaine alors que nous visiterons également la magnifique région presque avoisinante de Patzcuarò, une autre ville coloniale mexicaine.  Mais en attendant, remettons-nous en route !

Nos amis mécaniciens de La Huerta nous ayant suggéré de nous arrêter à une plage que je pense avoir entendu Tecuàn et qui serait des plus intéressante un peu plus loin et située à seulement une dizaine de milles avant notre premier arrêt de Boca de Iguanas, nous virons donc à El Tecuàn pour constater que la route de 10 kilimètres semble de plus en plus sauvage au fur et à mesure que nous avançons, les branches des arbres prenant de plus en plus de place sur le chemin.  Impossible de faire marche arrière ni de virer de bord.  Par manque de connaissance de la région, je me suis trompé de nom de route !  Au bout, le spectacle de la magnifique plage est très impressionnant mais ……nous sommes seuls !  Nous apprendrons plus tard que la plage et l’hôtel ont été fermés semble t-il à cause de trafics de drogues dont la plage servait de piste d’atterrissage.  Mais le critère de sécurité que nous nous sommes imposés nous interdisant de rester seuls sur une plage isolée, toute belle soit-elle, nous retournons donc à la route principale non sans avoir fait subir à MoMo des grincements de dents car le chemin, même asphalté, nous semble comme une véritable jungle!  Revenus sur la route Mex 200, je constate les dégâts :  la peinture neuve de MoMo en a mangé tout un coup :  plein d’égratignures partout !  De plus, une des courroies en caoutchouc retenant notre échelle mobile s’étant relâchée avec une forte pression probablement à cause d’une branche, la vitre arrière droite a été fracassée en mille morceaux et l’échelle fixe arrière nous permettant de monter sur le toit a été pratiquement arrachée par les énormes branches suspendues au-dessus la route! Quelle déveine !  Les dommages nous semblent importants et les multiples égratignures partout nous crèvent le cœur et Marie se met à pleurer de voir autant de ravages.  J’ai le cœur en miettes aussi mais le rationnel reprenant rapidement le dessus, il vaut mieux se rendre à l’arrêt prévu avant la noirceur et nous verrons bien comment solutionner ces problèmes plus tard.  La vie m’a souvent appris qu’il n’y a pas de problème, seulement des solutions !






Nous arrivons à Boca de Iguanas à la noirceur vers 19h30 où nous nous installons au camping Boca Beach tant bien que mal.  Quelques kilomètres plus tôt, j’ai vu une enseigne indiquant la Playa Tenacatita et je réalise que j’ai confondu avec Playa Tecuan !  Nous prenons quelques minutes à boucher pour la nuit la fenêtre brisée avec un sac en plastique du Sam’s Club et du ruban adhésif, nettoyé le couvre-lit des milliers de petits morceaux de vitre brisée et on se couche après un petit souper, complètement épuisés.  Le lendemain matin, on constate les dégâts de plus près.  Bon, les multiples égratignures ne semblent pas être très en profondeur et j’ai l’impression qu’une bonne « job de simonize-compound » devrait régler ce petit problème cosmétique.  J’attendrai toutefois d’être plus près de notre sortie du Mexique pour le faire faire…  Grâce à un ami qui réside au Boca Beach pour l’hiver, nous prenons le chemin de Mélaqué, sympathique petite ville voisine située à 18 kilomètres du Boca Beach, de l’autre côté de la montagne.  Le verre trempé double de la fenêtre n’étant disponible seulement que dans certaines grandes villes mexicaines, la vitre arrière brisée fait avec ce matériau est remplacée par un épais morceau d’acrylique transparent découpé sur mesure pour l’espace, rivetée et scellée avec du silicone  Avec une application de pellicule teinte fumée pare-soleil, on ne verra aucune différence.  Je réparerai le tout en permanence à notre retour au Québec.

L’échelle d’aluminium fixe a dû être complètement enlevée de l’arrière, réparée, soudée à quelques endroits, reposée le lendemain par trois hommes, rivetée et scellée également avec du silicone dans tous ses joints. Elle est dorénavant plus solide qu’avant !Coût total de l’opération?  $56 ! Pour ce qui paraissait catastrophique au départ, je m’en suis plutôt bien tiré !  Mais je me souviendrai toutefois longtemps de l’expérience croyez-moi :  on ne roule pas sur une route encombrée de branches non coupées !

Nous repartons le lendemain matin à 7h00 vers Manzanillo, une route le long de la côte, en montagne, remplie de courbes ascendantes et descendantes qui nous prendra sept heures pour parcourir les 220 milles/375 kilomètres. 






Nous venions à peine de parcourir 60 kilomètres que je m’aperçois que ma consommation d’essence a fait un bond impressionnant, quelque chose comme trois gallons par minute!  Je m’arrête et vérifiant l’arrière de MoMo je constate avec horreur que ça « pisse » le diesel à tour de bras sous le moteur !  Je remonte en vitesse et je retourne à Arméria, trois kilomètres plus loin, et après avoir chercher un « taller mecanico » d’ouvert en ce dimanche matin 9h00, je m’arrête à une station Pemex où un client me promet qu’il reviendra avec un mécanicien.  Le moteur arrêté, le précieux liquide cesse de couler.  Dix minutes plus tard, le mécano se pointe et en une heure, le problème est réglé.  Un des deux filtres à essence changés la veille à la Huerta a été serré trop fort et la base du filtre a craqué sous la pression . Par chance, j’en avais un autre de rechange !  Heureux de la tournure des évènements, je constate toutefois que MoMo et Snoro sont noirs de suie et de poussière de tout le diesel perdu.  On verra bien à ça plus tard.

Nous reprenons la route sinueuse à travers les montagnes, magnifique panorama par bouts, pénible par d’autres car demandant une attention de tous les instants, particulièrement dans les courbes assez en angle.  Nous arrivons finalement à Playa Azul vers 17h00, moi avec les épaules complètement ankylosées par autant de courbes durant de si longues heures.  Quelle traversée !  Aussitôt arrivés, le camping nous charge $20 US pour un emplacement en terre dans la cour arrière de l’hôtel qui n’en vaut pas plus que la moitié avec son herbe haute, son courant 15 ampères sans « ground » et ses égouts dont les trous ne sont même pas recouverts.  Crevé, me voilà de nouveau sur le toit en train de laver MoMo et Snoro que nous n’avons jamais vu aussi sales.  Mais comme c’est le seul camping entre Mélaqué et Ixtapa…….


Notre vue, stationnés sur la plage Playa Linda à Ixtapa!
 

Nous repartons le lendemain matin en direction de Ixtapa, une autre station balnéaire développée par la Fonatur mexicaine qui nous a aussi donné Cancùn, Bahia de Huatulco, Cabo San Lucas etc..  La route y est excellente dans l’ensemble si ce n’est de tous ces « topès » (espèces de bosses en béton ou en asphalte qui traverse la rue dans le but de faire ralentir les automobilistes) présents dans tous les villages rencontrés pendant ce tronçon de route.  On n'en a jamais vu autant !  Mais lorsqu’on arrive à Ixtapa-Zihuatanejo, c’est le bonheur total lorsqu’on s’installe à Playa Linda, dans la zone hôtelière.  Un vrai paradis de beauté !  Wow!  Faut voir !  On vous en reparle dans la prochain épisode mais disons que ça fait du bien au moral et on retrouve le sourire perdu depuis une semaine.

En effet, je ne me suis jamais senti aussi peu en vacances que depuis une semaine.  Après les marches électriques qui ont fait défaut, Snoro qui a subi quelques dommages lorsqu’une femme lui est rentrée dedans à la sortie du Sam’s Club, voilà que le câble de l’accélérateur a dû être réparé … et ajusté ailleurs le lendemain.  Puis de la saleté d’accumulée dans le réservoir à essence nous a forcé à changer les deux filtres à essence ; un des filtres craque le lendemain et nous perdons près de 40 gallons de diesel.  Finalement, le moteur du (exhaust) « Pac-Brake » décide de faire la grève sans oublier que nous avons dû débloquer la toilette ! 

Qui veut d’une semaine de vacances comme celle-là ?

 

La semaine prochaine, mieux, beaucoup mieux : Ixtapa et Zihuatanejo … un petit paradis !

 

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