75-La Colombie, la suite
X L, maintenant que tu as appris à lire, fais moi plaisir tu dois attentivement parcourir cette lettre, que nos maîtres ont reçu par mail de l’ambassade de France à Bogotá
Sans appel téléphonique de votre part depuis 5 jours, notre compatriote Mr. J L B…. s'est inquiété à votre sujet et en a informé cette Ambassade qui a saisi les autorités de police locales.
Si la situation sécuritaire s’est améliorée ces derniers temps en Colombie, la plupart des zones rurales de ce pays, ainsi que les villes secondaires doivent toujours être évitées par les voyageurs.
Le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes dans sa rubrique Conseils au voyageurs, que nous vous invitons à consulter, déconseille, compte tenu des nombreux risques encourus, les voyages par voie terrestre tout particulièrement s'agissant, pour ce qui vous concerne, d'un voyage à bord d'un véhicule de grand standing avec des plaques d'immatriculions étrangères.
Vous trouverez, ci-dessous, des recommandations disponibles sur les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.ambafrance-co.org. Nous vous conseillons de vous inscrire sur la liste de sécurité de cette Ambassade.
Considération distinguée
Ambassade de France à Bogota
Sécurité
Risques liés à la violence
La sécurité en Colombie s’est considérablement améliorée depuis 2001. Toutefois, la Colombie reste un pays dangereux (17 198 homicides en 2007). S’il convient de distinguer les risques liés à la violence politique (surtout dans les campagnes isolées, par ailleurs affectées par les mines anti-personnel) de la criminalité de droit commun, les délinquants locaux n’hésitent pas à s’en prendre, parfois violemment, aux ressortissants étrangers.
La capitale économique de la Colombie n’est plus la ville la plus dangereuse au monde : le taux d’homicide y est passé de 381 morts pour 100 000 habitants en 1991 à 29 pour 100 000 en 2006. Pour autant, les agressions n’y sont pas rares, comme dans toutes les métropoles latino-américaines. Certains quartiers de Medellin doivent être absolument évités, de jour comme de nuit - par exemple Aranjuez, Guyabal, Castilla et Parque San Antonio. Les communes de Laureles Estadio, la Candelaria et Las Palmas peuvent être considérées comme les plus sûres de la ville ; il convient toutefois d’y respecter les consignes de sécurité générales énumérées ci-dessus.
Enfin, pour rejoindre ou quitter Medellin, il est préférable, la nuit, de transiter par l’aéroport national Olaya Herrera (situé en plein centre ville) plutôt que par l’aéroport international José Maria Cordoba (en grande banlieue).
Dans les campagnes
Il est formellement déconseillé, dans tous les cas :
de visiter les zones rurales et les villes secondaires des départements du Bolivar, de la Guajira, du Cauca, du Huila, du Caqueta, du Guaviare, du Magdalena, du Valle del Cauca, du Choco, du Meta, du Cordoba, du Sucre, du Cesar, du Putumayo, de l’Arauca, du Nariño et du Norte Santander, ainsi que nord-est du Boyaca et les municipalités les plus périphériques de l’Antioquia, où la présence de groupes armés illégaux se fait encore sentir.
Il est formellement déconseillé de pénétrer en Colombie par voie terrestre. Mafias et groupes armés abondent en effet dans toutes les zones frontalières.
Tout déplacement par voie routière dans ces régions doit être évité, surtout de nuit : barrages (79 en 2005, 180 en 2006) et enlèvements (800 en 2005, 687 en 2006) n’y sont en effet pas rares. Partout, nos compatriotes sont invités à limiter leurs déplacements de ville à ville, sauf par avion et avec des compagnies aériennes ayant pignon sur rue.
Les excursions sur le site archéologique de San Augustin sont déconseillées pour des raisons de sécurité. Si toutefois certains ressortissants français souhaitent se rendre sur ce site, il doivent le faire depuis Neiva où ils se rendront en avion. Un voyage par voie de terre depuis Popayan jusqu’au site est à proscrire. A Neiva, il faut recourir aux services d’une agence touristique qui puisse organiser le voyage par voie de terre jusqu’à San Agustin et la visite du site dans des conditions de sécurité acceptables.
La ville de Mompos est un des sites touristiques colombiens présentant une grande valeur culturelle. Il est exclu de s’y rendre par voie terrestre depuis Bogota. En revanche, un déplacement peut être envisagé par la route au départ de Carthagène, via Carmen de Bolivar et Magangue, à condition de ne rouler que de jour.
La région du haut Baudo, sur la côte pacifique du Choco (golfe de Tribuga et villes de Nuqui, d’Arusi ou de Bahia Solano-Ciuad Mutis) apparaît au catalogue de quelques agences de voyages spécialisées dans l’éco-tourisme. Cette zone doit pourtant être considérée comme extrêmement dangereuse ; plusieurs touristes dont un ressortissant européen, y ont été enlevés par les FARC en janvier 2008. Il n’est donc absolument pas conseillé de séjourner dans cette région.
Il est également recommandé de ne jamais résider, même à titre provisoire, dans des hôtels ou des villas situés en dehors des agglomérations, même à la périphérie des grandes villes : en août 2007, 22 de nos compatriotes ont ainsi été retenus en otages pendant plusieurs heures, puis volés par plusieurs hommes armés dans la propriété qu’ils avaient louée à une quinzaine de kilomètres de Pereira, dans l’axe caféier ; des enlèvements, des agressions sont régulièrement signalés dans des « fincas » ou des résidences hôtelières installées en campagne. Seuls les plus grands lotissements fermés et gardés en permanence (« compounds »), situés notamment dans le sud du département Cundinamarca, offrent des conditions de sécurité acceptables.
Les régions indiquées en rouge sont formellement déconseillées. Les régions indiquées en orange sont déconseillées sauf raison professionnelle impérative.
Donc amis lecteurs toutes les photos que nous vous proposons de la Colombie seraient dans les zones rouges car nous n’avons pas été à Bogota qui serait la seule ville déconseillée mais plus sûre…’’N’importe quoi’’
Tu sais X L je ne comprend pas cette lettre qui est arrivé pour nous arrêter et vite prendre l’avion,…abandonner notre matériel pour retourner dans un pays touristiquement reconnu exemple La Turquie , L’Egypte l’Indonésie….car là bas il n’y a pas de farc…
Oui,Ulla moi non plus mais ‘’no comment’’ médite la dessus…
Heureusement que nos compagnons n’ont pas suivi les conseils de certains énarques Européens, parce que selon eux nous ne pourrions pas traverser ce beau pays par voie terrestre…tant dénigré… par les moralistes et marchands de liberté surveillée…
Oui, je crois savoir que ces gens là pensent que seul l’Europe et l’Amérique du Nord sont des nations ou il fait bon vivre …’’N’importe quoi’’ allez continuons notre route…vers Sabaneta /Medellin
En tout cas à Sabaneta les personnes sont adorables surtout à la Mayoria…
La suite la semaine prochaine!