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AVENTURES EN VR

Épisode #79: Bienv...hic...enue à Téééé..quila! hic

Partis de Guadalajara depuis à peine une heure, nous voici arrivés à Tequila. Entourée de montagnes peu élevées, noyée au milieu de l’océan bleu vert des champs d’agave, la petite ville de Tequila offre le visage d’un village mexicain typique. Oui mais pas tout à fait comme les autres puisque le début du 17e siècle, l’existence de Tequila s’organise exclusivement autour de la production et de la vente du fameux breuvage. La ville abrite 16 fabriques de tequila et pratiquement tous ses commerces ont un lien quelconque avec cet alcool.

Lever du jour à Chapala : spectaculaire!

Tous les spécialistes vous le diront : la meilleure tequila est celle qui porte la fière étiquette « 100% agave ». Il existe au Mexique près de 1,600 variété de ce cactus ressemblant à un énorme porc-épic mais seul l’agave bleu est utilisé dans la fabrication de la tequila.

Chapala, près de la Malécon

La maturation de ces plantes prend au moins 8 ans  et peut durer jusqu’à 12 ans!



Il y a des plantations d’agave à perte de vue dans la région de Tequila!



L’agave bleu est cultivé uniquement pour la fabrication de la téquila

La partie principale, énorme et très dense, pèse entre 35 et 45 kilos. Les feuilles épineuses de l’agave qui peuvent même vous dépasser sont taillées très courtes car seul le tronc est utilisé. Une fois récoltée, chaque plante produit environ 5 litres de tequila, ce qui n’est pas mal, vous en conviendrez, pour un cactus! Une fois cueillies, les pinas sont transportées à l’usine et mises dans d’énormes fours traditionnels où elles sont soumises à une cuisson de 36 heures. Les pinas sont ensuite découpées en morceaux et plongées dans l’eau. La pulpe filandreuse qui s’en détache est utilisée pour la fabrication de tapis, de nourriture pour animaux et le rembourrage de meubles.



La mixture restante est versée dans de gigantesques cuves et reste à fermenter, attirant les abeilles, les mouches, les fourmis et autres sympathiques insectes qui participent inévitablement à l’élaboration de ce mélange peu appétissant. Seuls 10% de cette mixture deviendra de la tequila.



Soyons tout de même reconnaissant aux inventeurs de la fermentation moderne puisque autrefois le processus s’accompagnait de la présence d’ouvriers torse nu et transpirant assis dans les cuves ou s’amusant à y jeter des excréments d’animaux enveloppés dans du tissu!!! La tequila traverse ensuite 2 phases de distillation avec un taux d’alcool de 80%. On laisse ensuite la boisson arriver à maturation dans des fûts de chêne clair. Plus elle se repose, plus elle sera douce…. comme du cognac ma foi! La tequila ne se fabrique qu’à cet endroit et sa production est illégale en dehors de l’État de Jalisco et quelques lieux avoisinants.



Bon, c’est vrai, il n’y a pas grand chose à faire à Téquila….. à part boire et aller visiter une distillerie. Les visites privées se terminent pour leur part dans les bars situés dans l’enceinte même des fabriques. Les 3 premières doses de tequila sont gratuites mais les suivantes facturées entre 15 et 40 pesos risquent de passer  hic!.. plus difficilement! En décembre, Tequila célèbre 15 jours durant, la Feria National del Tequila. Chaque fabrique dispose alors d’une journée spéciale pour organiser des rodéos, des combats de coqs, des concerts et autres activités. Évidemment, il y a amplement de quoi boire……et personne ne mourra de soif!



On passe avec MoMo à travers la ville et ses rues quelquefois étroites mais on réussit tout de même à assez bien s’en sortir et arriver …..devant une des nombreuses boutiques de tequila de la ville! En fait, il y en a partout et elles s’arrachent les clients. Bon, voyons voir….. Après quelques rasades d’essai et commençant à me sentir moins lourd et plus fringant, on me fait goûter d’un gallon à de la tequila qui me semble plus noire que blanche… et je n’ai pas trop bu! Le jeune mexicain m’explique alors qu’il s’agit ici de la meilleure qualité puisque sa couleur foncée, comme certaines autres boissons comme le cognac, indique qu’elle a mûri plus d’un an en baril de chêne contrairement à la blanche qui, elle, ne l’a été que 2 ou 3 mois pour consommation rapide, la demande exigeant! La « noire » est douce en titi en passant dans le goulot!

À Ajijic, la nature a fabriqué une espèce de tunnel naturel dont les arbres vont d’un côté à l’autre de la rue! Spécial!

Et il y aussi plusieurs téquila à saveur de café, à saveur d’ananas, de pina colada, etc…!





Et hop! Amène le gallon par ici! On ne vient pas à Tequila à tous les jours après tout! Puis ce sera un 2 litres de « liqueur d’agave », boisson moins forte en alcool mais très bonne au goût que j’achèterai nature et une autre en format d’un litre à saveur de…... café! Ça doit être super en digestif….. on verra bien!

Bon, la téquila c’est très intéressant comme expérience mais il faudrait bien nous trouver un endroit pour dormir ce soir… et à l’abri des autres amateurs de téquila un peu trop entreprenants ou fêtards! Quelques minutes de recherches en roulant le long de la rue principale et voilà que se pointe une station d’essence Pemex. Après avoir parlé au gérant, assez sympathique d’ailleurs, il indique aux canadiens que nous sommes un coin retiré pour se garer dans la noirceur et pas trop éloigné de la rue puisqu’il n’est pas ouvert 24h.

Les Los Nomadès     en action! On vient de se trouver un autre petit coin pour passer la nuit, cette fois dans la célèbre ville de Tequila! Salud!

À la semaine prochaine! Pierre et Marie.

 

La semaine prochaine : Etzàtlan et Playa Chacala!
 

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